Samedi soir chez Nessim avec Balthazar. Nous avons parlé filles et travail. C'est agréable de se retrouver en petit comité. Nous avons bu du Coca Zero, du jus de goyave, mangé de la compote et des galettes de riz soufflé. Décidément nous ne sommes pas cools. Nous avons commencé par écouter du jazz, puis Otis Redding, Pulp, pour finir par Burt Bacharach (nous étions dans un état d'esprit romantique). Balthazar va poster son top Pulp et je termine le mien. Nous sommes d'accord : His 'n' Hers est le seul album qui ne nous emballe pas tout à fait. Nes nous a montré un livre pour expliquer la bd aux enfants. Nous avons discuté d'un projet dont le nom de code est "Quand Harry ne rencontre pas Sally". Et nous avons parlé amour, donc. Il y a quelque chose du vieux couple dans l'amitié quand elle vieillit bien. Une tranquillité. Cela se passe ainsi avec certaines personnes et cela me plaît. Une pensée pour les absents et surtout pour notre agent à Epinay sur Orge qui vit une période difficile. J'avais fait quelques courses avant d'aller chez Nessim, et le dj de Monoprix de Strasbourg Saint-Denis avait eu la bonne idée de passer la bande originale de Jackie Brown, un de mes films préférés. Un peu mon état d'esprit du moment.
De belles choses dans le nouveau Décapage. Mince : j'ai oublié d'assister à la rencontre organisée par Les Filles du Loir avec Valérie Zenatti vendredi soir.
Je suis en train de lire Doppler de Erlend Loe, un écrivain norvégien. Je crois que je vais bien aimer. Alors que je cherchais un livre dans une librairie je tombe sur Régis de Sa Moreira. Nous avons participé à une rencontre ensemble il y a peu. C'est rassurant de découvrir des collègues de bonne compagnie, avec qui je m'entends. Il part à Monaco quelques jours pour un prix et il rentre à New York.
En arrivant à l'atelier ce matin, la Seine et Notre-Dame étaient enveloppés par le brouillard. C'était magnifique. Fantômes, romans gothiques, Bretagne, je me retrouve en terrain familier et apaisant.
J'ai mis la main sur un vieux carnet (26 juillet 2003) dans lequel j'ai noté des choses que j'aimais : les cerfs-volants, la neige (le qui dat nivem de Couperin qui rappelle la chute des flocons, L'étrenne ou la neige sexangulaire de Kepler), la pluie, la chronophotographie de Etienne-Jules Marey. Je n'ai pas changé.
Martin Page
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RépondreSupprimer23 mars 2009 14:24
ce texte se voulait simplement un hommage à l'univers de vos romans. Libre à vous, toutefois, puisqu'il s'agit de votre blog, d'exercer vos droits de modérateur.
Merci pour la lecture de vos textes.
Cordialement
Moi j'arrive au bout du livre de préfaces, ça va me faire un petit paquet de trucs à lire. (J'étais un peu fatigué au moment où on a passé Burt Bacharach, il faudra qu'on le refasse, une prochaine fois. C'était charmant.)
RépondreSupprimerSi l'envie vous prend de le relire à tête reposée, je l'ai finalement mis à sa juste place, sur mon blog (pas encore tout à fait à la poubelle) où vous êtes libre de ne pas venir le lire.
RépondreSupprimerDésolé si ceci à l'air d'une intrusion ou d'une insistance, je ne suis pas forcément toujours à l'aise avec les échanges webbien, je me retire à présent.
Cordialement
Merci beaucoup. Tout va bien. Votre texte est passionnant.
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